Avec ECDC, l’association de culture urbaine de l’Edhec, nous avons accompagnés les élèves du collège Lucie Aubrac à un atelier sur la culture urbaine.
Cette année, notre deuxième sortie a été le fruit d’une collaboration avec l’asso de culture urbaine de l’Edhec, ECDC ! Issu du mouvement hip-hop des années 70-80, la culture urbaine se nourrit de l’ensemble des pratiques culturelles, sportives et artistiques issues de l’espace urbain, allant du rap au parkour à l’art de la rue.
Pour parler culture urbaine avec les collégiens de Lucie Aubrac, nous sommes allés dans un lieu plutôt familier : l’Edhec. C’est là où les membres de ECDC nous avaient préparé des ateliers autour de la culture et de la musique urbaine.
Pour démarrer, ECDC a lancé une discussion sur ce que c’est que la culture urbaine, et ce qu’elle représente face à la culture plus « classique » que nous croisons à l’école ou dans les musées. Qu’est-ce qui était, selon les élèves, la Joconde du rap, ou le Mozart de cette musique ? Les noms et chansons ont fusé : « Jaloux », de Dadju, « Die », de Gazo, ou « Goutte d’eau », de Ninho, puis Eminem, Jul, ou Damso. Qui sait aujourd’hui lequel de ces œuvres et artistes entrera dans les pages de l’histoire de la musique ?
Dans la foulée, nous avons eu droit à un quiz sur la culture urbaine, où nos élèves ont fait preuve d’une impressionnante connaissance du rap. Saviez-vous que l’album Dans ma bulle de Diam’s était sorti en 2006, ou que Jul avait plus de 100 single d’or ? À OR en tout cas, nous avons été plusieurs à l’apprendre ce jour-là.
Ensuite, nous sommes allés encore plus loin avec un blind test musical : 4 équipes d’élèves se sont affrontés en un-contre-un pour déterminer qui reconnaitrait le plus de chansons et leurs chanteurs. Les résultats ont été durs à départager…
Nous avons enchainé avec un petit N’oubliez Pas Les Paroles où les élèves ont pu démontrer encore une fois non plus seulement l’étendue de leurs connaissances mais aussi leurs talents de chanteurs, en poursuivant la chanson après qu’elle soit coupée.
Et, pour finir en beauté, chaque groupe a puisé dans une sélection de bande-son préparées par ECDC pour composer leur propre rap, avec une petite chorée pour accompagner tout ça !
Comme l’a souligné ECDC, la culture qu’on apprend en classe n’est pas si loin que ça de la culture urbaine. C’est une question de forme, de contenu, de thèmes communs exprimés sous différentes formes. C’est aussi – peut-être – une question de temps. Il y a 300 ans, le genre du roman était considéré comme parmi la littérature la plus bas-de-gamme. Il y a 100 ans, le cinéma était à peine reconnu comme un art. Qui sait, dans 50 ou 100 ans, quels genres, quels artistes, et quelles œuvres entreront dans le canon culturel et artistique ?
Un grand merci à ECDC pour cette après-midi musicale sur le thème du rap et de la culture urbaine !